jeudi 29 juin 2023

Rejoignez le 1er Syndicat de France

REJOINDRE LA CFDT, C'EST INTÉGRER LA 1ÈRE ORGANISATION SYNDICALE DE FRANCE



Être adhérent.e à la CFDT,

c’est bénéficier d’un accueil et d’une écoute active sur mon lieu de travail et dans les points d’accueil CFDT. Avec la CFDT, je ne suis plus seul face à mon employeur.
c’est bien sûr bénéficier de tout le réseau et de l’expertise des militantes et militants CFDT pour me conseiller et m’accompagner dans mon parcours professionnel (conditions de travail, formation, mutation, rémunération, conflit, etc.).
c’est pouvoir être acteur ou actrice si je le souhaite au sein d’un collectif, en participant aux débats et aux actions proposées par l'organisation, en participant ou en me présentant aux élections professionnelles.

En rejoignant la CFDT je contribue à la renforcer ! Grâce au nombre de ses adhérentes et adhérents la CFDT pèse en étant représentative de l’ensemble des travailleurs et travailleuses. 

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Si vous gagnez 1 200 euros/mois, vous payez 9 euros/mois de cotisation à la CFDT, soit 108 euros sur une année, dont 71 euros vous sont reversés en crédit d’impôt que vous soyez imposable ou non.

Vous pouvez calculer votre cotisation mensuelle (sans engagement de votre part) directement dans le formulaire d’adhésion en ligne, une fois la formule d’adhésion choisie, et estimer votre crédit d’impôt annuel.

La prime « pouvoir d’achat »

 La prime "pouvoir d’achat" annoncée par le gouvernement français lors des rencontres salariales du 12 juin 2023 suscite des interrogations au sein de la fonction publique territoriale. En tant que syndicat engagé pour la défense des droits des agents, la CFDT souligne l’importance de négocier cette prime de manière équitable et transparente.

Cet article examine l’obligation de la fonction publique territoriale de négocier la prime "pouvoir d’achat" et les enjeux liés à son attribution.

Contexte de la prime "pouvoir d’achat" :
La prime "pouvoir d’achat" a été introduite pour reconnaître les efforts et l’engagement des agents territoriaux et pour soutenir leur pouvoir d’achat face aux défis économiques actuels. Elle vise à compenser les écarts entre les salaires et le coût de la vie, et à améliorer les conditions de vie des fonctionnaires de la fonction publique territoriale.

L’obligation de négocier la prime :
La CFDT souligne l’obligation de la fonction publique territoriale de négocier les conditions d’attribution de la prime "pouvoir d’achat" avec les représentants des agents. Cette obligation découle du principe de dialogue social et de la volonté de prendre en compte les besoins spécifiques des agents territoriaux. Il est essentiel d’impliquer les représentants syndicaux dans les discussions afin de garantir une représentation juste et équitable des intérêts des agents.

Les enjeux de la négociation :
La négociation de la prime "pouvoir d’achat" revêt une importance capitale pour assurer l’équité et la transparence dans son attribution. Il est nécessaire d’établir des critères objectifs et non discriminatoires pour garantir que tous les agents éligibles puissent bénéficier de cette prime. La CFDT souligne l’importance de considérer des indicateurs tels que l’évolution du coût de la vie et les revenus des agents pour déterminer le montant de la prime.

Garantir l’égalité des chances :
La CFDT insiste sur la nécessité de veiller à ce que tous les agents de la fonction publique territoriale aient une opportunité égale d’accéder à la prime "pouvoir d’achat". Il est essentiel que les critères d’éligibilité soient clairement définis et communiqués à tous les agents, afin de prévenir toute confusion ou discrimination. La transparence dans la procédure de sélection et la communication régulière avec les agents sont des éléments clés pour garantir une attribution équitable de la prime.

Conclusion :
La prime "pouvoir d’achat" annoncée par le gouvernement français lors des rencontres salariales du 12 juin 2023 représente une opportunité de reconnaître et de soutenir les agents de la fonction publique territoriale. La CFDT insiste sur l’importance de négocier cette prime de manière équitable et transparente, en impliquant les représentants syndicaux dans les discussions et en établissant des critères objectifs et non discriminatoires. Garantir l’égalité des chances dans l’attribution de la prime est essentiel pour préserver la confiance des agents et favoriser un dialogue social constructif au sein de la fonction publique territoriale.


Document source
sur site www.transformation.gouv.fr


LES CHÈQUES VACANCES DANS LA FONCTION PUBLIQUE

 Publié le 28/06/2023

par Pôle juridique - CFDT Fonction publique

Cette fiche, rédigée par le pôle juridique de la CFDT Fonction publique, reprend les dispositions concernant les chèques vacances dans la Fonction publique : De quoi s’agit-il ? Qui peut en bénéficier ? Quel montant ?  …

MISE EN ŒUVRE DES MESURES SALARIALES : PAS DE CONCERTATION MAIS DES PRÉCISIONS

 Publié le 28/06/2023

mercredi 28 juin 2023

ACCORD NATIONAL INTERPROFESSIONNEL - LA CFDT SIGNE POUR ACCÉLÉRER LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE JUSTE PAR LE DIALOGUE SOCIAL

Publié le 20/04/2023 (mis à jour le 25/04/2023)

mardi 20 juin 2023

Suivez la journée du 21 juin de la CFDT au Zénith

 Suivez en direct et en intégralité la journée du 21 juin 2023 qui se tiendra au Zénith de Paris la Villette.

SUIVRE EN VIDEO

PROGRAMME DE LA JOURNÉE
8h30-10h Accueil café.

9h30 Ouverture de la salle plénière
Journée animée par Fabrice Dedieu et Mathilde Panhaleux.

9h55 Lancement de la journée.

10h-10h30 Discours d’ouverture du secrétaire général Laurent Berger.

10h30-12h10 SÉQUENCE 1
« Retraites, un mouvement social historique : quels enseignements
pour le syndicalisme ? » Récit de ce mouvement social : Pierre Rosanvallon,
professeur au Collège de France.

TABLE RONDE
« Une mobilisation au coeur des enjeux sociaux et démocratiques ». Avec :
Dominique Méda, professeure de sociologie et directrice de l’IRISSO
à l’Université Paris Dauphine ;
Gilles Finchelstein, secrétaire général de la Fondation Jean Jaurès ;
Laure Nicolai, secrétaire générale de l’URI Bourgogne Franche Comté ;
Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre.
Animation : Jérôme Citron.

12h10-12h20 Intervention humoristique Sophia Aram.

12h20-13h50 Pause déjeuner.
ÉLECTIONS du ou de la nouvelle secrétaire général·e et secrétaire général·e adjoint·e.

13h50 – 14h PROCLAMATION DES RÉSULTATS

14h-15h30 SÉQUENCE 2
« Ensemble, renforçons-nous ! »
Animation : Sylvie Excoffier et Elisabeth Ritzenthaler.

LE RDV DES SYNDICATS
Yvan Ricordeau, secrétaire national en charge de l’organisation ;
Perrine Mohr, URI Hauts de France ;
Jérôme Morin, Fédération Conseil communication culture ;
Nadia Berghout, SFASS ;
Sylvie Hernot, SEP Côtes d’Armor.

LE DÉVELOPPEMENT ÇA A DU SENS ET C’EST POSSIBLE !
Lydie Nicol, secrétaire nationale en charge du développement ;
Nicolas Ballanger, URI Pays de la Loire ;
Sonia Paccaud, URI Auvergne-Rhone-Alpes ;
Véronique Salenbier, Santé sociaux 59 ;
Elise Cherfix et Claire Dupuis, Sgen CFDT Orléans-Tour ;
Yves Furno et Dominique Jouassin, entreprise But ;
Maguelone Escande Mus, Finances Occitanie ;
Tatiana Fournier, Agroalimentaire de la Sarthe.

15h30 – 16h Discours du ou de la secrétaire général·e

16h – 16h40 Au revoir à Laurent Berger et clôture de la journée.

16h40-17h Performance artistique.

17h-18h Pot de fin.

L’Europe des quatre jours

Les expérimentations visant à réduire le temps de travail ou à passer à la semaine de quatre jours se multiplient dans l’Union. Tour d’horizon.

Par Guillaume Lefèvre— Publié le 30/09/2022 à 11h00

Les syndicats de la région de Valence participent à une expérimentation dans laquelle 3000 salariés de 160 entreprises sont passées ç la semaine de 32 heures sur quatre jours.© Marlene Awaad - IP3


Assiste-t-on à un nouveau cycle de réduction du temps de travail en Europe ? S’il est encore trop tôt pour le dire, de plus en plus de pays lancent des expérimentations à petite échelle, preuve s’il en est que le sujet séduit. « La pandémie nous a fait repenser les formes et les modèles de travail, de production et de productivité », explique Pepe Àlvarez, secrétaire général du syndicat espagnol UGT. Les syndicats de la région de Valence participent ainsi à une expérimentation dans laquelle 3 000 salariés de 160 entreprises sont passés à la semaine de 32 heures sur quatre jours, sans réduction de salaire. « La reprise est une occasion unique de penser la réorganisation du travail en fonction du modèle de société que nous voulons », insiste le militant.

Même son de cloche au Portugal, alors qu’un projet identique a été annoncé par le gouvernement. Si les deux principales confédérations portugaises, CGT et UGT, y sont favorables, elles veilleront à ce que la charge de travail n’augmente pas. « La négociation collective doit jouer un rôle très important. Cela doit être débattu pour parvenir à un consensus sur les critères de son applicabilité », insiste Carlos Silva de l’UGT.

Plus étonnant, l’idée fait son chemin au Royaume-Uni. Une expérimentation de six mois a été lancée le 6 juin dernier. Quelque 3 000 salariés de 70 entreprises travailleront à 80 % de leur temps habituel, tout en conservant le même salaire.

En Lituanie, c’est le Parlement qui est à la manœuvre. Il vient d’adopter le passage à la semaine de 32 heures (contre 40), sans perte de salaire, pour les agents publics ayant des enfants de moins de 3 ans. « Cette mesure [effective dès 2023] permettra au public de rivaliser avec le privé pour attirer les jeunes talents », insiste la présidente du Parlement, Viktorija Čmilytė-Nielsen.

“Essayez le nettoyage ou le métier de puéricultrice dix heures par jour ! La semaine de quatre jours, sans réduction du temps de travail, c’est de l’arnaque.”
Felipe Van Keirsbilck, de la CNE-CSC.

Le projet du gouvernement belge, adopté le 17 juin, est davantage contesté. Les salariés volontaires pourront travailler neuf heures et demie par jour sur quatre jours (au lieu de huit heures sur cinq). Une idée loin de convaincre les syndicats. « Alors que de nombreux travailleurs sont déjà incapables de suivre les cadences imposées, la compression du temps de travail sur quatre jours nous interrogent », dénonce la Confédération syndicale chrétienne. « Travailler trente-huit ou quarante heures sur quatre jours, c’est cochonner une belle idée, poursuit Felipe Van Keirsbilck, de la CNE-CSC (170 000 affiliés en Belgique francophone). Essayez le nettoyage ou le métier de puéricultrice dix heures par jour ! La semaine de quatre jours, sans réduction du temps de travail, c’est de l’arnaque. »

L’ISLANDE PIONNIÈRE

Entre 2015 et 2019, la Confédération des employés municipaux et de l’État (BSRB) a été associée à une expérimentation visant à réduire le temps de travail dans le secteur public, au sein de la municipalité de Reykjavik, la capitale du pays, et dans plusieurs administrations. Ce sont en tout 2 500 travailleurs, soit 1 % de la population active du pays, qui ont vu leur temps de travail passer de quarante à trente-cinq heures, et leur semaine réduite de cinq à quatre jours, avec un maintien de la rémunération. Manque d’effectifs, qualité des services, temps de pause raccourcis… : cette mise en place ne s’est pas faite sans difficultés.

L’expérimentation a néanmoins montré une amélioration du bien-être des travailleurs et un maintien voire une hausse de la productivité. « Dans certains lieux de travail, il y a eu quelques obstacles, détaille Magnús Már Guðmundsson, directeur général de la BSRB. Mais ce n’est pas surprenant puisqu’il s’agit d’un grand changement, et que cela nécessite du temps pour apporter les ajustements nécessaires. » La semaine de quatre jours fait depuis son chemin dans le public, comme dans le privé. Aujourd’hui, 86 % des travailleurs du pays ont réduit leurs heures de travail ou ont la possibilité de le faire.

Une étude menée en décembre 2021 montre que sept agents sur dix sont satisfaits de cette évolution. Ils pointent les impacts positifs sur la conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle. Le syndicat souligne également les bienfaits de la mesure sur l’égalité femmes-hommes. « Nous observons une joie forte et généralisée chez nos adhérents depuis la mise en place de la réduction de la semaine de travail », confirme le directeur de la BSRB.

LA SEMAINE DE 4 JOURS : POUR LA CFDT CADRES, PRUDENCE !

 25 MAI 2023


Sujet de beaucoup d’attention depuis la sortie de la crise sanitaire, la semaine de 4 jours s’invite dans le dernier argumentaire CFDT Cadres.


2022 - Argumentaire Semaine 4 jours[ARGUMENTAIRE] SEMAINE DE 4 JOURS : DE QUOI NE PARLONS-NOUS PAS ?

La semaine de 4 jours n’est pas un sujet neuf en tant que tel puisque de nombreux travaux ont été menés et de nombreuses entreprises l’appliquent depuis longtemps. Mais il s’agit de la semaine de 4 jours avec réduction du temps de travail (certaines bénéficient d’ailleurs de financements grâce à la loi Robien sur l’aménagement du temps de travail). Si la CFDT Cadres souhaite engager des réflexions sur cette modalité, la semaine de 4 jours, dont nous parlons ici, n’est pas celle-là.

 

SEMAINE DE 4 JOURS OU 4,5 JOURS

Toujours soucieuses d’améliorer leur image employeur et d’attirer les meilleurs talents, des entreprises n’hésitent pas à proposer un certain nombre d’aménagements dans l’organisation du travail : télétravail jusqu’à 5 jours par semaine, horaires à la carte, congé sabbatique rémunéré…

Parmi cette panoplie, certaines proposent à leurs salariés de faire leur semaine de travail - sans réduction du temps de travail… ni de la charge ! - sur 4 ou 4,5 jours (Par exemple, un salarié à 40 heures par semaine effectuera 4 journées de 10 heures et sera libre le vendredi). Cet aménagement n’est pas sans risque et la CFDT Cadres invite ses militants et les salariés à la plus grande prudence quant à sa mise en place.


► LIRE L'ARGUMENTAIRE (VERSION COMPLÈTE)

mercredi 14 juin 2023

Revalorisation des salaires dans la fonction publique : encore un rendez-vous raté

Article dans Syndicalisme Hebdo

 Le 12 juin, Stanislas Guerini a annoncé une revalorisation du point d’indice de 1,5 % au 1er juillet 2023… très en deçà des revendications de la CFDT-Fonctions publiques et des attentes exprimés par les agents. Une rencontre avant l’été afin de parler de la négociation de la politique salariale a par ailleurs été actée.

Par Guillaume Lefèvre— Publié le 13/06/2023 à 14h00

Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques.
Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques.© Eric Tschaen/RÉA

« Le gouvernement ne prend pas la mesure de la crise que traversent les services publics ni n’entend les inquiétudes des agents », déplore Mylène Jacquot, la secrétaire générale de la CFDT-Fonctions publiques, à la sortie de la multilatérale réunissant ministre et organisations syndicales représentatives de la fonction publique.

Cette hausse de 1,5 % du point d’indice est très loin de compenser l’inflation (en avril 2023, l’Insee établissait celle-ci à + 6,3 % sur un an) ; surtout, elle est nettement en dessous de ce que les organisations syndicales avaient obtenu l’année dernière (+ 3,5 %). La veille de cette échéance, la CFDT-Fonctions publiques alertait pourtant sur la nécessité de mobiliser une enveloppe supérieure à celle de 2022. « C’est un manque de reconnaissance et de considération pour les 5,7 millions d’agents publics, regrette Mylène Jacquot. De toute évidence, le prisme budgétaire l’a, une nouvelle fois, emporté, et ce sont les agents publics qui en font les frais. »

Pis, cette décision risque d’accentuer le manque d’attractivité de la fonction publique hospitalière, territoriale ou de l’État, sachant que les trois versants font déjà face à un déficit de personnels. De fait, 60 000 postes sont vacants. Avec des conséquences à la fois pour les agents en poste, pour les usagers et pour la qualité des missions et services rendus. « Ceux qui restent voient leur charge de travail s’accroître et constatent qu’ils ont moins de moyens pour faire leur travail, résume Mylène Jacquot. Nous sommes loin du choc d’attractivité nécessaire en vue de pourvoir les postes ! »

Quelques bonnes nouvelles, mais…

Par ailleurs, l’annonce de la mise en place d’une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat ne résout en rien les problèmes sur le long termeCette Pepa sera attribuée aux agents percevant moins de 3 250 euros bruts mensuels (prime comprise). Elle sera dégressive, de 800 à 300 euros, et versée à la fin de l’année 2023. Signe que les salaires sont à revoir dans la fonction publique, cette prime concerne près de 50 % des agents de l’État et 70 % des agents de l’hospitalière. Libre administration des collectivités oblige, dans la fonction publique territoriale, elle sera soumise au bon vouloir des directions.

L’octroi de 5 points d’indice (environ 20 euros par mois) pour tous les agents publics au 1er janvier 2024, la hausse du taux de remboursement des frais de transport collectifs (passant de 50 % à 75 %) ou encore la revalorisation de certains frais de missions ont également été annoncés par le ministre. Mais les deux dernières ne concernent, malheureusement, qu’une minorité d’agents.


« Si ce rendez-vous a été très décevant, nous continuerons dans les semaines à venir, sans relâche, de porter nos propositions pour des parcours et des rémunérations à la hauteur des enjeux sociaux », poursuit Mylène Jacquot. Et ce, donc, dès les prochains jours. Une réunion autour de la négociation de la politique salariale a été arrachée par les organisations syndicales. Elle se tiendra avant l’été. Une sorte de coin dans la porte que la CFDT-Fonctions publiques entend enfoncer plus profondément. « Nous voulons que les rémunérations deviennent un sujet ouvert à la négociation. Il est grand temps de changer de méthode ! »

Salaires : une revalorisation d’1,5 % du point d’indice au 1er juillet

Article La Gazette des Communes 

Publié le 12/06/2023 • Par Emeline Le Naour • dans : A la uneA la Une RHActu EmploiActu experts financesActualité santé socialFranceToute l'actu RH


A l'issue de sa rencontre entre les syndicats, le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques a annoncé un nouveau dégel du point d'indice à hauteur d'1,5 % ainsi que l'ajout de points supplémentaires pour les rémunérations les plus basses et une prime "pouvoir d'achat". Un dispositif qui devra être financé par les employeurs locaux. Ces mesures d'urgence attendues depuis plusieurs mois ne contentent toutefois pas l'intersyndicale qui a quitté la rue de Grenelle sur un "profond "désaccord" avec le ministre.

Le ministre avait fait part de son intention d’agir pour redonner du souffle au pouvoir d’achat des agents publics. C’est chose faite. Dans un contexte de tensions sociales, Stanislas Guerini a tenté d’apaiser les esprits en annonçant une hausse d’1,5 % d’augmentation du point d’indice au 1er juillet des 5,7 millions d’agents des trois versants, à l’occasion d’une rencontre multilatérale avec les 8 syndicats (1), ce lundi 12 juin.

D’autres dispositifs doivent également permettre d’amortir l’inflation subie par les agents en pied de grilles.

Ainsi, Stanislas Guerini, va modifier les grilles des derniers échelons des catégories C et B rémunérés au minimum de traitement via un ajout de 0 à 9 points. Une mesure qui devrait également s’appliquer dès le 1er juillet 2023.

Par ailleurs, 5 points d’indice seront ajoutés au 1er janvier 2024 pour l’ensemble des agents, quelque soit leurs rémunérations, soit environ 24 euros bruts.

Autre annonce, la GIPA (garantie individuelle de pouvoir d’achat), la revalorisation des frais de missions, le relèvement du plafond des remboursements d’abonnements aux transports collectifs, ont été confirmés par Stanislas Guerini.

Une prime pouvoir d’achat pas obligatoire pour la FPT

Enfin, une prime « pouvoir d’achat » pour les agents payés en dessous de 3 250 euros bruts en moyenne mensuelle est prévue pour l’automne dans les versants hospitalier et de l’État. Le montant sera compris entre 300 et 800 euros bruts. Le ministre a écarté de passer par la voie législative.

Les élus locaux, eux, ne seront pas contraints. Conformément au principe de libre administration, ils pourront, ou non, accorder cette prime à leurs agents. À noter que cette dernière ne devrait être mise en œuvre qu’à partir du 1er janvier 2024. Un délai et une différenciation inter-versant qui n’a pas manqué d’irriter les syndicats.

mardi 13 juin 2023

Le projet de loi Plein emploi porte atteinte à la solidarité nationale

 Le gouvernement présente ce 7 juin en Conseil des ministres un projet de loi “pour le plein emploi”. Le texte prévoit notamment la réorganisation du service public de l’emploi. Il transforme Pôle emploi en France Travail et repense la philosophie du RSA autour de l’accès à l’emploi. La CFDT s’inquiète de certaines dérives.

Par Sabine Izard— Publié le 06/06/2023 à 14h00

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© Romain Beurrier/RÉA

Après la loi visant à améliorer le fonctionnement du marché du travail de décembre 2022, le gouvernement poursuit ses réformes en vue de parvenir au plein-emploi. Il présentera le 7 juin en Conseil des ministres un projet de loi renforçant l’accompagnement socioprofessionnel des personnes qui en ont le plus besoin, notamment les personnes en situation de handicap, et une transformation du service public de l’emploi et de l’insertion. Il prévoit également de lever les freins périphériques à l’emploi en matière d’accueil du jeune enfant.


Lire la suite de l'article sur Syndicalisme Hebdo

lundi 12 juin 2023

Plus nombreux, plus forts

 Par Lydie Nicol— Publié le 06/06/2023 à 14h00 lien article

Lydie Nicol, secrétaire nationale
Lydie Nicol, secrétaire nationale© Cyril Entzmann

À l’aune de la quatorzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, l’attrait du syndicalisme, constaté un peu partout, n’échappe pas à la première force syndicale de ce pays. Au 31 décembre 2022, la CFDT comptait 612 205 adhérents, soit 7 971 adhérents de plus qu’en 2021 (+ 1,32 %). Plus encore, la mobilisation historique de ces derniers mois nous a permis de poursuivre cette tendance de manière exceptionnelle : depuis le 1er janvier 2023, ce sont 43 116 travailleurs et travailleuses qui nous ont rejoints. Réjouissons-nous, et voyons-y l’opportunité d’accroître encore un peu plus notre rapport de force sur les sujets qui, au-delà des retraites, sont le lot quotidien des travailleurs, qu’ils soient salariés, agents des fonctions publiques ou indépendants.


Avoir plus d’adhérents, c’est faire sienne cette ambition de rassembler les travailleurs et de favoriser leur émancipation individuelle et collective. La période de renouvellement des CSE1 dans le secteur privé doit être propice à la syndicalisation, tant par les nouvelles implantations que par le renouvellement des équipes CFDT déjà en place. C’est le nombre d’adhérents autour des élus CSE qui conforte la légitimité acquise par le vote lors des élections professionnelles et qui rend notre syndicalisme plus efficace.


Oui, réjouissons-nous, mais ne voyons pas là une finalité… Le travail de fidélisation se poursuit sans relâche. Il est indispensable d’accueillir correctement les nouveaux adhérents au sein de nos collectifs afin de leur présenter notre fonctionnement mais également d’identifier leurs attentes. C’est le premier pas qui nous permettra demain de construire, pour eux et avec eux, de nouveaux droits et protections en matière d’emploi, de rémunérations ou de conditions de travail ; mais aussi de les embarquer sur les défis de la transition écologique et des mutations du travail. En choisissant la CFDT, ces travailleurs ont posé un acte fort. Je sais pouvoir compter sur l’engagement de tous les militants pour transformer l’essai.