Le 9 mars 2022 la CFDT Fonction publique a interpellé le Cabinet de la Ministre de la transformation et de la fonction publiques, Amélie de Montchalin pour augmenter le remboursement des indemnités kilométriques pour l’utilisation du véhicule personnel dans le cadre de l’exercice professionnel. Elle a été entendue, l’arrêté publié le 14 mars modifie l’arrêté du 3 juillet 2006 en fixant de nouveaux taux de remboursement pour les personnels de l’État.
mercredi 6 avril 2022
mardi 5 avril 2022
MÉTIERS DE L’ACCOMPAGNEMENT DU SOCIAL ET DU MÉDICO-SOCIAL : PAS DE REVALORISATION SOUS CONDITION !
Communiqué de presse fédéral publié le 30 mars 2022
Le conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT) du 6 avril prochain doit examiner la transposition, pour les agents territoriaux, des accords Ségur et Laforcade négociés et signés par la CFDT.
Le Premier ministre a pris les engagements lors de la dernière conférence sociale du 18 février d’étendre les mesures Ségur et de leur donner une portée générale.
Une revalorisation est attendue par tous les agents territoriaux des métiers de l’accompagnement du social et du médico-social depuis de nombreuses années.
Cet engagement n’est encore pas respecté.
De plus, seuls quelques cadres d’emploi sont visés par le projet de décret laissant de côté de nombreux agents de ce secteur.
En effet, le complément de traitement indiciaire (CTI), qui lui est automatiquement versé, serait remplacé par une prime qui n’a pas de caractère obligatoire.
« Pour la CFDT, il faut souligner une avancée mais qui ne peut en l’état être satisfaisante car elle crée encore des injustices et des différences de traitement. Par exemple, les médecins ou les sage-femmes en PMI doivent bénéficier des mêmes revalorisations que leurs collègues des autres versants sous peine de vider les services publics territoriaux de leurs agents » explique Jacques Lager secrétaire général de la fédération Interco CFDT. Il ajoute : « Une fois de plus, dans la mesure où la collectivité devra délibérer pour octroyer cette prime, le risque d’iniquité entre agents est avéré. »
Ces primes ne sont pas un solde de tout compte
L’objectif de ces revalorisations est bien de renforcer l’attractivité des métiers de l’accompagnement social et médico-social. À travail égal, à métier égal, la rémunération doit être la même, ce qui n’est pas dans la proposition faite dans ce projet de décret.
La CFDT accueille ce projet comme une transition et souhaite poursuivre la négociation sur les points suivants : la prise en compte de cette revalorisation pour la retraite, l’obligation pour les employeurs de la verser, la prise en compte des métiers de l’enfance, de l’aide sociale à l’enfance… C’est l’objet des amendements présentés par la CFDT.
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vendredi 1 avril 2022
LES COMITÉS SOCIAUX TERRITORIAUX (CST)
Publié le 30/06/2021
Par Pôle juridique - CFDT Fonction publique
Cette fiche, rédigée par le pôle juridique de la CFDT Fonction publique, reprend les dispositions concernant les comités sociaux territoriaux : de quoi s’agit-il ? qui est concerné ? Comment sont-il organisés ? Quelle est leur composition ? ….
De quoi s’agit-il ?
La loi n° 2019-828 du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique (article 4) a créé une nouvelle instance, dénommée comité social territorial (CST), née de la fusion des actuels comités techniques et des comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail, ainsi que, au-delà d’un certain seuil d’effectifs, une formation spécialisée en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail au sein de cette même instance.
Qui est concerné ?
Les fonctionnaires et les contractuels des collectivités territoriales et de leurs établissements publics.
À partir de quand ?
Les dispositions relatives à l'organisation, à la composition et aux élections des CST entrent en vigueur en vue du prochain renouvellement général des instances dans la fonction publique (prévu, pour mémoire, en décembre 2022), tandis que celles relatives à leurs compétences et à leur fonctionnement entreront en vigueur au 1er janvier 2023, une fois ces CST constitués.
Depuis le 12 mai 2021 et ce, jusqu’au prochain renouvellement général des instances dans la fonction publique, les comités techniques sont seuls compétents pour examiner l'ensemble des questions afférentes aux projets de réorganisation de service. Les comités techniques et les comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail peuvent être réunis conjointement pour l'examen des questions communes. Dans ce cas, l'avis rendu par la formation conjointe se substitue à ceux du comité technique et du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail.
Comment sont-ils organisés ?
Un CST est créé dans chaque collectivité ou établissement employant au moins 50 agents ainsi qu'auprès de chaque centre de gestion pour les collectivités et établissements affiliés employant moins de 50 agents. Toutefois, il peut être décidé, par délibérations concordantes des organes délibérants d'une collectivité territoriale et d'un ou plusieurs établissements publics rattachés à cette collectivité, de créer un CST compétent à l'égard des agents de la collectivité et de l'établissement ou des établissements, à condition que l'effectif global concerné soit au moins égal à 50 agents.
En outre, un CST peut être institué par décision de l'organe délibérant de la collectivité ou de l'établissement dans les services ou groupes de services dont la nature ou l'importance le justifient.
Par ailleurs, au–delà d’un seuil d’effectifs fixé à 200 agents, une formation spécialisée en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail est obligatoirement créée, au sein du CST. En dessous de ce seuil, la création de cette formation spécialisée devra être justifiée par l'existence de risques professionnels particuliers.
Deux autres formations spécialisées en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail pourront être mises en place, en dehors du CST. Mais celles-ci seront rattachées au CST, lorsque l'existence de risques professionnels particuliers le justifie sur un site (formation spécialisée de site) ou dans un ou plusieurs services (formation spécialisée de service).
Ces formations spécialisées peuvent être créées sur proposition de l’agent chargé des fonctions d’inspection ou de la majorité des membres représentants du personnel du CST.
Quelle est leur composition ?
Le CST comprend, outre son président qui est nécessairement un élu local, des représentants de la collectivité ainsi que des représentants du personnel. Les membres des CST représentant les collectivités territoriales ou établissements publics forment avec le président du CST le collège des représentants des collectivités et établissements publics. Le nombre de membres de ce collège ne peut être supérieur au nombre de représentants du personnel au sein du CST.
Le nombre de représentants du personnel titulaires est compris entre 3 et 15 en fonction des effectifs des agents relevant du CST.
Le nombre de représentants suppléants est égal au nombre de représentants titulaires.
S’agissant de l’éventuelle formation spécialisée, le nombre de représentants du personnel est égal au nombre de représentants du CST.
Pour la formation spécialisée de site et la formation spécialisée de service, le nombre des représentants du personnel est compris entre 3 et 15 en fonction des effectifs du site ou service. Dans chaque formation spécialisée, le nombre de représentants suppléants est égal au nombre de représentants titulaires.
Comment sont élus ou désignés les représentants du personnel ?
Les représentants du personnel titulaires et suppléants des CST sont élus au scrutin de liste. Ils sont élus pour 4 ans.
Chaque organisation syndicale siégeant au CST désigne, au sein de la formation spécialisée du CST, un nombre de représentants titulaires égal au nombre de sièges qu'elle détient dans ce CST, parmi ses titulaires et suppléants. Il est important de noter que -pour la ou les formations spécialisées- les organisations syndicales désignent librement les représentants suppléants, qui peuvent être choisis en dehors des élus du CST.
Quelles sont les compétences du CST ?
Le CST est consulté sur :
- Les projets relatifs au fonctionnement et à l'organisation des services ;
- Les projets de lignes directrices de gestion (voir la fiche qui leur est consacrée) relatives à la stratégie pluriannuelle de pilotage des ressources humaines et à la promotion et à la valorisation des parcours professionnels ;
- Le projet de plan d'action relatif à l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes (voir la fiche qui lui est consacrée) ;
- Les orientations stratégiques en matière de politique indemnitaire et aux critères de répartition y afférents ;
- Les orientations stratégiques en matière d'action sociale ainsi qu'aux aides à la protection sociale complémentaire ;
- Le rapport social unique dont les données servent à l’élaboration du plan d’action relatif à l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes (voir la fiche qui lui est consacrée);
- Les plans de formations ;
- La fixation des critères d'appréciation de la valeur professionnelle ;
- Les projets d'aménagement importants modifiant les conditions de santé et de sécurité et les conditions de travail lorsqu'ils s'intègrent dans le cadre d'un projet de réorganisation de service mentionné ci-dessus ;
- Les règles relatives au temps de travail et au compte épargne-temps des agents publics territoriaux ;
- Les autres questions pour lesquelles la consultation du CST est prévue par des dispositions législatives et règlementaires.
Les CST de service ou de groupes de services sont compétents pour examiner les questions intéressant les seuls services au titre desquels ils ont été créés.