mercredi 22 février 2023

L’intersyndicale réaffirme sa détermination à “mettre la France à l’arrêt” le 7 mars

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Le 21 février, l’intersyndicale a appelé à faire du 7 mars une “journée morte” contre la réforme des retraites.

Par Nicolas Ballot— Publié le 22/02/2023 à 11h51
Nicolas Ballot 
rédacteur en chef de Syndicalisme Hebdo et de CFDT Magazine


© Syndheb

Réunies en intersyndicale le mardi 21 février au siège de la CGT, à Montreuil, la CFDT, la CFE-CGC, la CGT, la CFTC, FO, la FSU, Solidaires, l’Unsa et l’ensemble des organisations de jeunesse ont, sans surprise, confirmé que « le 7 mars doit être une véritable journée morte dans les entreprises, les administrations, les services, les commerces, les écoles, les lieux d’études, les transports… », pour s’opposer à la réforme injuste et brutale des retraites portée par le gouvernement.

En effet, alors que « l’unité des organisations syndicales a construit un mouvement social solide, déterminé, ancré dans le paysage social de tout le pays » et qu’« en complément de ces manifestations, c’est plus d’un million de personnes qui ont signé et diffusent la pétition en ligne proposée par les organisations syndicales », note le communiqué commun, « le gouvernement et le président de la République restent sourds et dégradent la cohésion sociale du pays en refusant toujours de retirer ce projet injuste ».

|| COMMUNIQUÉ DE PRESSE INTERSYNDICAL || Ensemble, le #7mars, mettons un coup d’arrêt à ce projet de réforme des #retraites inacceptable, mettons la France à l'arrêt ! https://t.co/cddRjieqYp #ReformeDesRetraites #64ansCestNon pic.twitter.com/CMMpc0lFZi— CFDT (@CFDT) February 22, 2023


“Monter d’un cran”

Concrètement, l’intersyndicale appelle « les travailleurs et les travailleuses à participer massivement aux manifestations et à se déclarer en grève » le 7 mars. Et afin de préparer au mieux cette mobilisation qui s’annonce massive, les organisations syndicales « organisent partout régulièrement de nombreuses initiatives publiques sur les lieux de vie et appellent la population à y participer » ; elles « interpellent localement les parlementaires sur la base du courrier commun qui leur a été adressé pour qu’ils votent contre cette réforme ».

Comme le résume le secrétaire national de la CFDT Yvan Ricordeau, « le 7 mars doit être la journée majeure de la contestation, bien au-delà du 31 janvier. Il y a un consensus entre nous pour monter d’un cran ! Et en ce qui concerne la suite du mouvement, l’intersyndicale verra le moment venu ».