mardi 10 septembre 2024

La défense du pouvoir d'achat : un enjeu prioritaire pour la CFDT !

 Publié le 29/08/2024

Le pouvoir d'achat c'est l'une des préoccupations principales des travailleurs et des travailleuses et ça l'est aussi pour la CFDT ! 

Défendre le pouvoir d'achat, comment faire ? 

Pour la CFDT, il existe 4 leviers pour défendre le pouvoir d'achat des travailleurs et des travailleuses : 

  • garantir un meilleur partage de la valeur par une juste rémunération pour tous les travailleurs et travailleuses que vous soyez agentes ou agents du public ou salarié·es du privé dans le respect du principe « à travail égal, salaire égal » ;
  • favoriser un partage équitable de la valeur créée dans l’entreprise ;
  • garantir le pouvoir d’achat par des mécanismes de solidarité ;
  • limiter les dépenses contraintes ;

Un meilleur partage de la valeur, c'est quoi ? 

Un meilleur partage de la valeur, c’est avant tout une juste et meilleure rémunération des travailleurs et des travailleuses qui sont les créateurs de richesse dans les entreprises et dans les administrations du public.

Comment garantir le pouvoir d'achat par la solidarité ?

Il est nécessaire d’avoir une politique solidaire pour défendre le pouvoir d’achat des plus vulnérables, réduire les inégalités et améliorer leurs conditions de vie. C’est pourquoi la CFDT revendique la revalorisation des minima sociaux.

Pour la CFDT, les dernières revalorisations n’ont pas compensée l’inflation élevée de ces dernières années.

Comment limiter les dépenses contraintes ? 

Le loyer, ou le remboursement du crédit immobilier, les transports, les factures d’eau, d’électricité ou encore l’abonnement téléphonique sont des dépenses contraintes dont les ménages doivent s’acquitter chaque mois et qui pèsent fortement sur les ménages les plus modestes.

Agir pour limiter ces dépenses, c’est par exemple :

  • des plans de mobilités négociés. Il s’agit de négocier, par exemple, la prise en charge par l’employeur d’une partie des coûts de transports ;
  • garantir une quantité minimum d’énergie à prix symbolique pour tous, en tenant compte de la composition du ménage, en complément du chèque énergie ;
  • augmenter les aides au logement ou encore renforcer les dispositifs d’accession sociale à la propriété en faveur des plus défavorisés et vulnérables.

Vos représentantes et représentants du personnel (dans votre entreprise ou votre administration) sont vos interlocuteurs sur ces questions, n’hésitez pas à les questionner. Des instances dédiées, comme la Commission d’information et aide au logement (CIAL) ou les commissions consultatives de la fonction publique, qui traitent des problématiques et proposent des solutions pour les travailleurs en lien avec les acteurs du secteur comme Action logement.

Pour la défense du pouvoir d'achat, la CFDT revendique :

Une meilleure rémunération pour tous les travailleurs et travailleuses que vous soyez agentes ou agents du public ou salarié·es du privé, à travers la négociation collective (dans les branches et les entreprises et dans la Fonction publique).

Pour les travailleurs et travailleuses du secteur privé, la CFDT revendique :

  • un avis favorable du Conseil Social et Economique lorsqu’une entreprise bénéficie d’aides publiques, afin de permettre un droit de regard des travailleurs au bon usage de l’argent public, pour encourager les bonnes pratiques sociales et environnementales de l’entreprise ;
  • le conditionnement des exonérations de cotisations à la conformité au SMIC des salaires minimum de branche et à la révision régulière des systèmes de classification. La CFDT revendique aussi la suspension automatique  des exonérations de cotisations sociales si les salariés sont maintenus au niveau du Smic au-delà de deux ans, afin d’empêcher le maintien des salariés au Smic ;
  • l’interdiction de la distribution de dividendes lorsque l’entreprise ne verse aucune participation et/ou intéressement à ses salariés.

Pour les agentes et agents du public, la CFDT revendique :

L’ouverture immédiate de négociations salariales ! La dernière augmentation du point d’indice (1,5% au 1er juillet 2023) est loin d’avoir compensé l’inflation. Des mesures générales (augmentation de la valeur du point et ajout de points d’indice), et des mesures sur les carrières doivent bénéficier à toutes et tous en favorisant les agents les moins bien payés, fonctionnaires ou contractuels. Des années au niveau du SMIC ou presque pour les catégories C, des recrutements de quelques euros supérieurs au SMIC pour les catégories B et des cadres et enseignants recrutés 10% au-dessus du SMIC : ce n’est plus acceptable !

Comment s'étonner que des dizaines de milliers de postes soient vacants ? La CFDT a des revendications. Le gouvernement doit ouvrir la table des négociations. 

mardi 3 septembre 2024

Journées Nationales d'Action contre l'Illettrisme (JNAI)

 Du 8 au 15 septembre 2024

aura lieu la 11ème édition des Journées Nationales d'Action contre l'Illettrisme (JNAI), organisée par l'Agence Nationale de Lutte contre l'Illettrisme (ANLCI).

Qui est l’ANLCI ?

L’Agence Nationale de Lutte Contre L’Illettrisme (ANLCI) est un groupement d’intérêt public créé en 2000. Elle applique une politique transversale visant à réunir les différents acteurs du gouvernement autour de la question de l’illettrisme. Elle a pour mission de pointer et d’analyser les besoins des individus en situation d’illettrisme afin de les orienter au mieux vers les missions locales les plus adaptées.
 

Pourquoi les JNAI ?

Depuis 2013, la lutte contre l’illettrisme est déclarée Grande Cause Nationale. En effet, suite à une enquête réalisée avec l’INSEE, l’ANLCI observait en 2012 que 7 % de la population française était en situation d’illettrisme, dont un taux de 4 % chez les jeunes de 17 à 24 ans (basé sur les tests de la Journée défense et citoyenneté). C’est en réponse à ce besoin que l’ANLCI et ses partenaires ont initié les JNAI, afin de sensibiliser les publics sur ce sujet, souvent mal compris, et de mobiliser le territoire pour favoriser l’action commune.

Chaque année, autour du 8 septembre (Journée internationale de l’alphabétisation de l’UNESCO), les JNAI rassemblent pendant une semaine des manifestations de prévention et lutte contre l’illettrisme partout en France. Durant ces journées, le but est de mettre en lumière les démarches et dynamiques mises en place par les différents acteurs participant à la prévention et la lutte contre l’illettrisme.
 

Objectif des Journées Nationales d’Action contre l’Illettrisme 2024

Comme chaque année, l’objectif de la campagne 2024 est d’étendre le champ de visibilité de cette semaine pour maximiser la mobilisation et attirer l’attention des médias sur l’importance de cet enjeu. C’est l’occasion de montrer les solutions qui ont fait leurs preuves et mobiliser sur tous les territoires ceux qui agissent aux côtés des personnes en difficulté avec la lecture, l’écriture et le calcul. L’ANLCI souhaite coordonner le plus d’actions possibles et agir dans tous les domaines, sur tous les territoires, pour tous les âges et tous les profils.

Pour en savoir plus sur les JNAI : rendez-vous sur le site

Les Journées nationales d'action contre l'illettrisme sont fédérées par l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme (ANLCI).

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Illettrisme : Partageons nos moyens pour agir

Lundi 9 septembre 2024, de 17 heures à 18 heures, avec Hervé Fernandez, directeur de l'ANLCI, Lamia Allal, cheffe de projet développement des compétences et lutte contre l'illettrisme dans le monde du travail, Virginie Lamontagne, chargée de mission communication et partenariat de l'ANLCI, et Anne-Florence Quintin, secrétaire nationale CFDT Cadres.

Webinaire du 9 septembre 2024Les cadres managers, experts, animent des équipes de travail dans lesquelles des situations d’illettrisme peuvent exister. La CFDT Cadres se mobilise pour agir contre l’illettrisme à l’occasion de la semaine de lutte contre l’illettrisme (du 8 au 15 septembre 2024), en partenariat avec l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI), pour donner des repères sur ces situations. Comment permettre, malgré tout, que le salarié puisse être autonome sur son poste de travail ? Le rôle du manager est de s’engager !

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