mardi 19 novembre 2024

Agents publics, nous ne sommes pas les boucs émissaires de la dette !

 Publié le 18/11/2024

Les dernières semaines ont vu se succéder les annonces, toutes négatives et stigmatisantes contre la Fonction publique et ses agents. La CFDT Fonction publique, organisation représentative des agents, lance une pétition qui nous permet de relayer la parole et les attentes de l’ensemble de nos collègues, quel que soit leur métier, quel que soit leur lieu de travail, quel que soit leur niveau hiérarchique.

jeudi 14 novembre 2024

Le p’tit guide de l’agent public (3ème édition) 2022

 AU SOMMAIRE :

• les grands principes de la fonction publique
• l’organisation des emplois dans la fonction publique
• le personnel
• la rémunération
• exemple de déroulement de carrière
• les droits des agents
• les obligations des agents
• la carrière
• la formation des agents publics
• les positions administratives
• aménagements de la position d’activité
• la cessation de fonctions
• le temps de travail
• les congés et autorisations d’absence
• la discipline
• les agents contractuels
• les instances représentatives du personnel
• à propos de nous
• pour aller plus loin

vous pouvez le retrouver en version numérique en cliquant directement sur la photo.

vendredi 25 octobre 2024

La fonction publique territoriale ne doit pas payer la crise !

 cfdt-interco91

Communiqué intersyndical des organisations de la fonction publique territoriale, publié le 23 octobre 2024

Les organisations syndicales de la fonction publique territoriale CGT - CFDT - FO - UNSA - FAFPT - FSU - CFTC - SUD CT, réunies le 16 octobre 2024, dénoncent le plan d’austérité prévu notamment pour les collectivités territoriales par le projet de loi de finances 2025. Ce programme d’austérité se traduira par la remise en cause de politiques publiques territoriales au détriment des populations mais aussi par l’amplification des mesures contre les agents territoriaux (statut, rémunération,


Cliquez sur l'image pour lire le Communiqué



La GIPA (Garantie Individuelle du Pouvoir d'Achat) ne sera pas versée aux fonctionnaires cette année

Selon les informations de franceinfo, environ 200 000 fonctionnaires sont concernés et ne recevront pas la Gipa, indemnité traditionnellement versée en octobre.


La garantie individuelle du pouvoir d'achat (Gipa), indemnité versée chaque année en octobre aux fonctionnaires dont la rémunération a progressé moins vite que la hausse des prix, ne sera pas versée en 2024 en raison des contraintes budgétaires, a appris jeudi 24 octobre franceinfo auprès du ministère de la Fonction publique.

"Une décision inadmissible" selon la CFDT

Chaque année, cette garantie individuelle du pouvoir d'achat coûte entre plusieurs dizaines et plusieurs centaines de millions d'euros. Mis en place en 2008 pour compenser la perte de pouvoir d'achat, ce dispositif ne devait initialement durer que deux années, avant de finalement s'installer dans le temps. "La preuve qu'il est nécessaire", selon la CFDT, qui dénonce auprès de franceinfo une décision "inadmissible", arguant que le point d'indice des fonctionnaires n'a presque pas progressé ces dernières années.

Le syndicat craint une suppression définitive de cette prime. Une suppression totale qui est d'ailleurs étudiée par le ministère de la Fonction publique, qui veut en contrepartie permettre aux agents d'accéder plus facilement au logement social. "C'est une très mauvaise réponse", rétorque la CFDT.

Lors d'une audition devant la commission des Lois à l'Assemblée nationale, le 17 octobre, le ministre de la Fonction publique Guillaume Kasbarian avait déjà évoqué cette Gipa. "Il n'avait jamais été question de la pérenniser ad vitam aeternam", avait-il lancé.

Comment la hausse du SMIC au 1er novembre sera répercutée sur les payes des agents publics ?

 www.unsa-fp.org

Le Premier ministre a annoncé une hausse du SMIC de 2% le 1er novembre 2024. Les agents publics à temps complet ne peuvent percevoir une rémunération inférieure au SMIC.


Annoncée par le Premier ministre le 1er octobre 2024, la revalorisation du SMIC de + 2 % à compter du 1er novembre 2024, portera celui-ci à 1 801,80 € bruts mensuels.

 

La Direction Générale de l'administration a indiqué comment sera répercutée cette hausse pour les agents publics. Cette réponse est l'application minimale des textes réglementaires.

 

Ainsi, l'Indice Minimum de Traitement (IMT) dans la fonction publique est actuellement de 1801,74 € bruts mensuels (soit l’IM 366).

Les agents concernés par l’IMT bénéficieront donc à compter du 1er novembre 2024 d’une majoration de rémunération, versée sous la forme d’une indemnité différentielle de 0,06 € mensuels, prévue par le décret n°91-769 du 2 août 1991 instituant une indemnité différentielle en faveur de certains personnels civils et militaires de l'État, des personnels des collectivités territoriales et des établissements publics d'hospitalisation.

 

Le versement de cette indemnité, applicable dans les trois versants de la fonction publique, portera la rémunération des agents concernés au niveau du SMIC revalorisé. 

 

L'avis de l'UNSA Fonction Publique

  • L'UNSA Fonction Publique estime nécessaire d'améliorer toutes les grilles de rémunérations des agents publics afin de garantir aux agents une progression de carrière avec des évolutions de rémunération qui tiennent réellement compte de leur expérience.
  • Elle revendique une hausse de la valeur du point d'indice immédiate. 
  • Elle revendique des augmentations régulières de la valeur du point d'indice qui doivent suivre l'évolution de l'inflation. C'est le seul remède pour améliorer l'attractivité de la fonction publique et reconnaître, dans la durée, l'engagement des agents.
  • L'UNSA Fonction publique demande donc, au gouvernement, l'ouverture d'une négociation sur la rémunération des agents publics, fonctionnaires et contractuels.

vendredi 27 septembre 2024

Le HANDICAP, TOUS IMPLIQUES

Le Handicap - Tous Impliqués !

Dans la perspective d'Octobre Rose et de la 28ème Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées (SEEPH) qui se déroulera du lundi 18 au dimanche 24 novembre 2024, la Section CFDT CD 91 édite une guide d'information sur le handicap dans le parcours professionnel.

Découvrez ce guide sur une version à feuilleter





LE P'tit GUIDE de la SECTION CFDT du Conseil Départemental 91

 LE p'tit GUIDE de la SECTION CFDT du Conseil Départemental 91

La Section CFDT du CD 91 est engagée aux côtés des agents de notre collectivité au QUOTIDIEN. Les représentants du personnel Elus sont présents aux Instances Représentatives et ce guide vient vous en expliquer le fonctionnement.

Vous allez pouvoir comprendre ce à quoi sert le CST (Comité Social Territorial), la F3SCT (Formation Spécialisée en Santé, Sécurité et Conditions de Travail), la CAP (Commission Administrative Paritaire), la CCP (Commission Consultative Paritaire pour les Contractuels), le Conseil Médical et la CEA (Commission d'Etude Amiable).

Découvrez ce guide sur une version à feuilleter



Le p'tit GUIDE DE L'AGENT CONTRACTUEL 2024

     Le p'tit GUIDE DE L'AGENT CONTRACTUEL 2024

Ce guide vous permet, à travers différentes fiches, de comprendre comment fonctionne la contractualisation dans la fonction publique, vos droits, vos possibilités avec « les + CFDT ». Vous y trouverez aussi tout ce que propose la CFDT pour vous accompagner tout au long de votre carrière dans la fonction publique.









mardi 10 septembre 2024

La défense du pouvoir d'achat : un enjeu prioritaire pour la CFDT !

 Publié le 29/08/2024

Le pouvoir d'achat c'est l'une des préoccupations principales des travailleurs et des travailleuses et ça l'est aussi pour la CFDT ! 

Défendre le pouvoir d'achat, comment faire ? 

Pour la CFDT, il existe 4 leviers pour défendre le pouvoir d'achat des travailleurs et des travailleuses : 

  • garantir un meilleur partage de la valeur par une juste rémunération pour tous les travailleurs et travailleuses que vous soyez agentes ou agents du public ou salarié·es du privé dans le respect du principe « à travail égal, salaire égal » ;
  • favoriser un partage équitable de la valeur créée dans l’entreprise ;
  • garantir le pouvoir d’achat par des mécanismes de solidarité ;
  • limiter les dépenses contraintes ;

Un meilleur partage de la valeur, c'est quoi ? 

Un meilleur partage de la valeur, c’est avant tout une juste et meilleure rémunération des travailleurs et des travailleuses qui sont les créateurs de richesse dans les entreprises et dans les administrations du public.

Comment garantir le pouvoir d'achat par la solidarité ?

Il est nécessaire d’avoir une politique solidaire pour défendre le pouvoir d’achat des plus vulnérables, réduire les inégalités et améliorer leurs conditions de vie. C’est pourquoi la CFDT revendique la revalorisation des minima sociaux.

Pour la CFDT, les dernières revalorisations n’ont pas compensée l’inflation élevée de ces dernières années.

Comment limiter les dépenses contraintes ? 

Le loyer, ou le remboursement du crédit immobilier, les transports, les factures d’eau, d’électricité ou encore l’abonnement téléphonique sont des dépenses contraintes dont les ménages doivent s’acquitter chaque mois et qui pèsent fortement sur les ménages les plus modestes.

Agir pour limiter ces dépenses, c’est par exemple :

  • des plans de mobilités négociés. Il s’agit de négocier, par exemple, la prise en charge par l’employeur d’une partie des coûts de transports ;
  • garantir une quantité minimum d’énergie à prix symbolique pour tous, en tenant compte de la composition du ménage, en complément du chèque énergie ;
  • augmenter les aides au logement ou encore renforcer les dispositifs d’accession sociale à la propriété en faveur des plus défavorisés et vulnérables.

Vos représentantes et représentants du personnel (dans votre entreprise ou votre administration) sont vos interlocuteurs sur ces questions, n’hésitez pas à les questionner. Des instances dédiées, comme la Commission d’information et aide au logement (CIAL) ou les commissions consultatives de la fonction publique, qui traitent des problématiques et proposent des solutions pour les travailleurs en lien avec les acteurs du secteur comme Action logement.

Pour la défense du pouvoir d'achat, la CFDT revendique :

Une meilleure rémunération pour tous les travailleurs et travailleuses que vous soyez agentes ou agents du public ou salarié·es du privé, à travers la négociation collective (dans les branches et les entreprises et dans la Fonction publique).

Pour les travailleurs et travailleuses du secteur privé, la CFDT revendique :

  • un avis favorable du Conseil Social et Economique lorsqu’une entreprise bénéficie d’aides publiques, afin de permettre un droit de regard des travailleurs au bon usage de l’argent public, pour encourager les bonnes pratiques sociales et environnementales de l’entreprise ;
  • le conditionnement des exonérations de cotisations à la conformité au SMIC des salaires minimum de branche et à la révision régulière des systèmes de classification. La CFDT revendique aussi la suspension automatique  des exonérations de cotisations sociales si les salariés sont maintenus au niveau du Smic au-delà de deux ans, afin d’empêcher le maintien des salariés au Smic ;
  • l’interdiction de la distribution de dividendes lorsque l’entreprise ne verse aucune participation et/ou intéressement à ses salariés.

Pour les agentes et agents du public, la CFDT revendique :

L’ouverture immédiate de négociations salariales ! La dernière augmentation du point d’indice (1,5% au 1er juillet 2023) est loin d’avoir compensé l’inflation. Des mesures générales (augmentation de la valeur du point et ajout de points d’indice), et des mesures sur les carrières doivent bénéficier à toutes et tous en favorisant les agents les moins bien payés, fonctionnaires ou contractuels. Des années au niveau du SMIC ou presque pour les catégories C, des recrutements de quelques euros supérieurs au SMIC pour les catégories B et des cadres et enseignants recrutés 10% au-dessus du SMIC : ce n’est plus acceptable !

Comment s'étonner que des dizaines de milliers de postes soient vacants ? La CFDT a des revendications. Le gouvernement doit ouvrir la table des négociations. 

mardi 3 septembre 2024

Journées Nationales d'Action contre l'Illettrisme (JNAI)

 Du 8 au 15 septembre 2024

aura lieu la 11ème édition des Journées Nationales d'Action contre l'Illettrisme (JNAI), organisée par l'Agence Nationale de Lutte contre l'Illettrisme (ANLCI).

Qui est l’ANLCI ?

L’Agence Nationale de Lutte Contre L’Illettrisme (ANLCI) est un groupement d’intérêt public créé en 2000. Elle applique une politique transversale visant à réunir les différents acteurs du gouvernement autour de la question de l’illettrisme. Elle a pour mission de pointer et d’analyser les besoins des individus en situation d’illettrisme afin de les orienter au mieux vers les missions locales les plus adaptées.
 

Pourquoi les JNAI ?

Depuis 2013, la lutte contre l’illettrisme est déclarée Grande Cause Nationale. En effet, suite à une enquête réalisée avec l’INSEE, l’ANLCI observait en 2012 que 7 % de la population française était en situation d’illettrisme, dont un taux de 4 % chez les jeunes de 17 à 24 ans (basé sur les tests de la Journée défense et citoyenneté). C’est en réponse à ce besoin que l’ANLCI et ses partenaires ont initié les JNAI, afin de sensibiliser les publics sur ce sujet, souvent mal compris, et de mobiliser le territoire pour favoriser l’action commune.

Chaque année, autour du 8 septembre (Journée internationale de l’alphabétisation de l’UNESCO), les JNAI rassemblent pendant une semaine des manifestations de prévention et lutte contre l’illettrisme partout en France. Durant ces journées, le but est de mettre en lumière les démarches et dynamiques mises en place par les différents acteurs participant à la prévention et la lutte contre l’illettrisme.
 

Objectif des Journées Nationales d’Action contre l’Illettrisme 2024

Comme chaque année, l’objectif de la campagne 2024 est d’étendre le champ de visibilité de cette semaine pour maximiser la mobilisation et attirer l’attention des médias sur l’importance de cet enjeu. C’est l’occasion de montrer les solutions qui ont fait leurs preuves et mobiliser sur tous les territoires ceux qui agissent aux côtés des personnes en difficulté avec la lecture, l’écriture et le calcul. L’ANLCI souhaite coordonner le plus d’actions possibles et agir dans tous les domaines, sur tous les territoires, pour tous les âges et tous les profils.

Pour en savoir plus sur les JNAI : rendez-vous sur le site

Les Journées nationales d'action contre l'illettrisme sont fédérées par l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme (ANLCI).

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Illettrisme : Partageons nos moyens pour agir

Lundi 9 septembre 2024, de 17 heures à 18 heures, avec Hervé Fernandez, directeur de l'ANLCI, Lamia Allal, cheffe de projet développement des compétences et lutte contre l'illettrisme dans le monde du travail, Virginie Lamontagne, chargée de mission communication et partenariat de l'ANLCI, et Anne-Florence Quintin, secrétaire nationale CFDT Cadres.

Webinaire du 9 septembre 2024Les cadres managers, experts, animent des équipes de travail dans lesquelles des situations d’illettrisme peuvent exister. La CFDT Cadres se mobilise pour agir contre l’illettrisme à l’occasion de la semaine de lutte contre l’illettrisme (du 8 au 15 septembre 2024), en partenariat avec l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI), pour donner des repères sur ces situations. Comment permettre, malgré tout, que le salarié puisse être autonome sur son poste de travail ? Le rôle du manager est de s’engager !

S'inscrire au webinaire

vendredi 23 août 2024

L’alerte une modalité d’expression de l’agent public

 Le devoir de réserve ne limite pas le droit d’alerte

Le droit d’alerter s’exerce en principe de façon non publique : le signalement est adressé en interne (au sein de la structure d’emploi) ou auprès d’une autorité externe désignée par la loi. Les personnes qui traitent l’alerte sont tenues à une obligation de confidentialité.

Selon la loi, l’alerte ne peut être portée à la connaissance du public que de manière exceptionnelle, notamment en cas de danger grave et imminent.

Le devoir de réserve – qui circonscrit uniquement les modes d’expression publique - ne peut dès lors être opposé au stade du signalement interne ou externe.

Lorsque le signalement est rendu public en revanche, le droit d’alerter doit être combiné avec l’obligation de réserve (CE, 29 déc. 2021, 433838, rec. T.). Le devoir de réserve ne s’efface pas.

Le secret professionnel n’empêche pas l’alerte

Le droit d’alerte permet à l’agent de méconnaître les secrets protégés par la loi (secret professionnel notamment), hormis en ce qui concerne cinq secrets explicitement exclus du droit de l’alerte (secret de la défense nationale, secret médical, secret des délibérations judiciaires, secret de l'enquête ou de l'instruction judiciaires ou secret professionnel de l'avocat, art. 6 de la loi du 9 décembre 2016).

Le droit d’alerte concerne très largement l’agent public

Tous les agents

Tous les agents sont concernés, quels que soient leur statut (vacataire, contractuel, statutaire) et la personne publique qui les emploie (Etat, administration territoriale, autre administration). 

Pour des faits nombreux

L’alerte permet de dénoncer non seulement ce qui paraît illégal mais aussi contraire à l’intérêt général.

On ne demande pas au lanceur d’alerte d’avoir la certitude que ce qu’il divulgue est vrai mais seulement d’avoir des motifs raisonnables de penser que c’est le cas. Un soupçon étayé (par des documents, témoignages) permet de lancer l’alerte.

L’alerte peut porter sur tout type d’acte, notamment l’un de ceux que l’agent ne pourrait pas contester faute d’intérêt pour agir (comme des actes concernant des usagers) ou sur des comportements.

Qui peut lancer l'alerte dans la fonction publique ?

Peut potentiellement être lanceur d’alerte dans la fonction publique 

  • Un agent dénonçant des discriminations systémiques, au sein de son administration, ou vis-à-vis des usagers.
  • Un agent qui dénonce le comportement violent d’un collègue. 
  • Un agent qui dénonce des faits de corruption, la méconnaissance des règles de passation des marchés publics.

Ne peuvent pas être lanceur d’alerte au sens de la loi

  • Les personnes morales (association, syndicats) ; Ces personnes morales peuvent cependant aider un lanceur d’alerte et être protégées – comme l’entourage du lanceur d’alerte – en tant que facilitateur. 
  • Les victimes qui signalent des faits qui les concernent exclusivement.


COMMENT CRÉER SON ESPACE ADHÉRENT?

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L'évolution professionnelle : mode d'emploi

Source CIG Versailles

Actualité | Publié le 18/07/2023

Le CIG Grande Couronne met à votre disposition un nouveau document formalisant l’offre d’accompagnement personnalisé intitulé « L’évolution professionnelle : mode d’emploi ».




L’évolution professionnelle désigne les possibilités de changement vécues par un agent tout au long de sa carrière professionnelle.

Elle peut ainsi prendre différentes formes :
  • Occuper un nouvel emploi (dans sa collectivité ou auprès d’un autre employeur public),
  • Développer ses compétences,
  • Se former pour obtenir une certification ou une qualification professionnelle,
  • Se reconvertir,
  • Reprendre ou créer une entreprise, etc.

 

Elle permet alors à tout agent de construire son parcours professionnel tout au long de sa carrière.

Le décret n° 2022-1043 du 22 juillet 2022 « relatif à la formation et à l’accompagnement personnalisé des agents publics en vue de favoriser leur évolution professionnelle » a apporté beaucoup de nouveautés en la matière.

Dans son article 6, est mis notamment en place une nouvelle obligation : chaque employeur public pour les agents qu’il emploie et chaque Centre de Gestion de la Fonction Publique pour les agents qui relèvent de sa compétence élaborent un document formalisant l’offre d’accompagnement personnalisé dont les intéressés peuvent bénéficier, les modalités d’accès à cette offre ainsi que les ressources et les outils pouvant être mobilisés pour la mise en œuvre des projets des agents.

Aussi, le CIG Grande Couronne met à votre disposition un nouveau document formalisant l’offre d’accompagnement personnalisé intitulé « L’évolution professionnelle : mode d’emploi ». Ce mode d’emploi identifie l'ensemble des dispositifs individuels et collectifs d'information, de conseil, de soutien et de formation proposés aux agents et leurs principales modalités d’accès.

Il s’adresse à tous les agents et doit être rendu accessible par voie numérique et par tout autre moyen.


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mercredi 3 juillet 2024

LA CFDT EN 10 POINTS

 Dix points qui caractérisent la CFDT.

1. La CFDT est le premier syndicat français en nombre d’adhérents : 860 243, des hommes (52%), des femmes (48%), qui travaillent dans tous les secteurs professionnels, dans les petites et les grandes entreprises, dans le privé en majorité, dans le public et dans toutes les régions de France.

2. La CFDT est le premier syndicat dans le secteur privé (mesure de la représentativité 2017) et le deuxième syndicat dans les fonctions publiques en nombre de voix aux élections professionnelles.

3. La CFDT est le syndicat où l’adhérent a des droits. Le droit d’être écouté, respecté, informé, défendu gratuitement en cas de problème.

4. La CFDT n’est ni de gauche ni de droite, elle est du côté des salariés. Son premier objectif est d’obtenir des droits nouveaux pour les salariés en faisant reculer les inégalités. C’est par exemple la CFDT qui a obtenu le droit de partir à la retraite à 60 ans pour ceux qui ont commencé à travailler jeunes.

5. La CFDT est un syndicat pragmatique qui préfère trouver des solutions par le dialogue, mais n’hésite pas à se mobiliser contre des mesures injustes comme la réforme des retraites de 2010.

6. La CFDT est un syndicat qui a toujours dénoncé toutes les dictatures d’où qu’elles soient et qui a aidé des syndicalistes à instaurer la démocratie comme en Pologne dans les années 80.

7. La CFDT est un syndicat laïc qui respecte toutes les croyances religieuses ou philosophiques tant qu’elles ne conduisent pas à la haine, au racisme, à l’exclusion.

8. La CFDT sait que le monde change, qu’il faut quotidiennement mettre à jour les revendications pour faire face aux évolutions du marché du travail, à la précarité.

9. La CFDT est adhérente à la Confédération européenne des syndicats (CES) et se prononce pour une Europe politique, sociale, capable de faire face aux nouvelles puissances pour créer des emplois, préserver sa protection sociale et faire progresser les qualifications.

10. La CFDT est solidaire des tous les syndicats du monde, comme elle affiliés à la Confédération syndicale internationale.




mardi 2 juillet 2024

Le 30 juin et 7 juillet 2024, la CFDT appelle à voter massivement aux élections législatives pour barrer la route du pouvoir à l’extrême droite. Aucune voix ne doit manquer !

 


PLAN NATIONAL 2023-2026 DE LUTTE CONTRE LE RACISME, L'ANTISÉMITISME ET LES DISCRIMINATIONS : ASSOCIER TOUS LES ACTEURS POUR FAIRE RECULER LE FLÉAU DES DISCRIMINATIONS

Publié le 31/01/2023

mercredi 26 juin 2024

NI NEUTRE, NI PARTISANE : VOILÀ POURQUOI LA CFDT PREND POSITION CONTRE L'EXTRÊME DROITE AUX PROCHAINES LÉGISLATIVES !

 Publié le 14/06/2024

Indépendante des partis politiques, la CFDT s’engage dans la campagne des législatives pour ne donner qu’une consigne de vote : tout sauf l’extrême droite !

Les femmes et hommes de ce pays, travailleurs, retraités, adhérents ou sympathisants de la CFDT sont des citoyens libres de leurs opinions et de leurs engagements. Ils ont leur mot à dire sur la vie de notre société, son organisation, les règles qu’elle se donne, le projet collectif qu’elle poursuit. En tant que première organisation syndicale de ce pays, la CFDT ne peut être indifférente à ce qui se passe dans le pays, en prenant sa part pour faire barrage à celles et ceux qui menacent la démocratie.

 

S’EXPRIMER SUR DES ÉCHÉANCES POLITIQUES ET DÉFENDRE LES INTÉRÊTS DES TRAVAILLEURS ET DES TRAVAILLEUSES

La bataille pour l’emploi ou pour de meilleures conditions de travail n’est pas incompatible avec le fait de prendre position dans le cadre d’une échéance politique. La CFDT connaît son rôle et sa place : être aux côtés des travailleurs et des travailleuses au quotidien, pour défendre leurs intérêts. Ainsi, tout faire pour qu’un parti qui est contraire aux intérêts des travailleurs et travailleuses n’arrive pas au pouvoir, c’est justement… défendre leurs intérêts ! C’est aussi pour cela qu’elle s’est exprimée dès le 10 juin en intersyndicale, pour réclamer des politiques plus justes, plus sociales, plus écologiques, pour de meilleures rémunérations et pensions de retraites, l’égalité femmes/hommes… Nous pouvons donc continuer à nous opposer à la réforme de l’assurance chômage, négocier dans les entreprises et les administrations et lutter activement contre le Rassemblement national ou Reconquête !

 

FAIRE BARRAGE À L’EXTRÊME DROITE

L’engagement de la CFDT s’inscrit dans une longue histoire dont les militantes et militants d’aujourd’hui sont les héritiers. Cette histoire s’est fondée sur des valeurs qui définissent son identité : émancipation, indépendance, solidarité, égalité et démocratie. Nous dénoncerons toujours les propos et les comportements qui contredisent nos valeurs, celles de la République et de la Démocratie, d’où qu’ils viennent. Nous combattons toutes les formes de discriminations et de discours d’exclusion, toutes les formes de totalitarisme et d’extrémisme. Nous nous opposons à tous ceux qui jouent sur les peurs, qui véhiculent la peur de l’autre en général et la haine des étrangers en particulier, promeuvent une image fausse de la société française et souhaitent mettre en place une société autoritaire. En résumé, tout ce qui fait l’extrême droite, qui est, plus que jamais, une menace en France. La présence d’un ou d’une candidate d’extrême droite est la seule circonstance qui peut amener la CFDT à s’impliquer dans le processus électoral. Ainsi, elle appellera systématiquement à faire battre les candidates et candidats d’extrême droite là où ils sont en mesure de l’emporter.

 

POURQUOI LA CFDT NE DONNE-T-ELLE PAS DE CONSIGNE DE VOTE CLAIRE ?

La CFDT a pour tradition depuis 30 ans de ne pas donner de consigne de vote. Ses adhérentes et adhérents, ses sympathisantes et sympathisants, comme n’importe quel citoyen, sont pleinement libres de leurs opinions. Organisation réunissant des travailleurs aux opinions diverses, la CFDT n’a pas à influer sur le choix qu’ils font des dirigeants politiques. C’est aussi ce qui nous rend libre : nous avons ainsi toute latitude pour contester ou soutenir des politiques, sans devoir de loyauté vis-à-vis de qui que ce soit. Seuls nos adhérentes et adhérents peuvent influer sur nos positions et il n’y a qu’à eux que nous devons des comptes.

Une fois l’élection passée, les nouveaux élus seront les interlocuteurs de la CFDT, dès lors qu’ils respectent les valeurs de la République. La CFDT s’engage par contre résolument pour inciter au vote. Le vote est un acte d’expression démocratique, il est aussi un des moyens de donner corps à la société. La CFDT appelle donc tous ses adhérentes et adhérents, comme l’ensemble des travailleurs et travailleuses, à voter pour participer au choix de leurs dirigeantes et dirigeants politiques et de leurs programmes.

 

LA CFDT EST INDÉPENDANTE

Selon l’article premier de ses statuts, la CFDT est une organisation syndicale « autonome vis-à-vis des pouvoirs politiques […] qui entend garder à son action une entière indépendance à l’égard de l’État, des partis. » Cet article précise également que « la confédération et ses organisations combattent toutes les formes d’abus de pouvoir, d’autoritarisme, de totalitarisme et participe à la consolidation de la démocratie. »

PAS DE CONSIGNE DE VOTE DEPUIS 30 ANS

Les élections présidentielles et législatives de 1981 sont les dernières élections nationales pour lesquelles la CFDT appelle à voter pour un candidat. Dans la période qui suit, la CFDT se démarque de plus en plus nettement de la politique gouvernementale. Cette prise de distance débouche dès 1986 sur la décision de ne plus donner de consigne de vote. En 1988, le congrès de Strasbourg entérinera la nouvelle orientation : « ni neutre, ni partisane dans les élections » (c’est-à-dire, ni soutien d’un parti, ni neutre par rapport à l’extrême droite), « ni adversaires, ni alliés face aux partis ». La volonté d’être un interlocuteur sans complaisance des gouvernements, quels qu’ils soient, ont conforté cette pratique.

QUELQUES RÈGLES POUR LES MILITANT·ES CFDT

Tout adhérent ou militant CFDT est libre, à titre personnel, de s’engager politiquement et de soutenir un parti ou un candidat, dans la mesure où celui-ci est compatible avec les statuts et les valeurs défendues par le syndicat. Être militant dans un parti politique est un acte d’engagement citoyen qui mérite le respect. La diversité d’opinions et de convictions au sein de la CFDT est une richesse. C’est aussi un atout pour rassembler largement les travailleurs, au-delà de leurs sensibilités partisanes. Mais parce que nous tenons à notre indépendance, nul ne peut utiliser le sigle CFDT ou ses responsabilités syndicales pour marquer son soutien à un candidat ou un parti, quel qu’il soit.

PRÉVENTION, USURE AU TRAVAIL, RÉPARATION DES ACCIDENTS ET MALADIES DU TRAVAIL

 cfdt-retraités.fr
25/10/2023

Les partenaires sociaux à l’offensive !


Parmi ces six pays d’Europe (Allemagne, Espagne, France, Italie, Suède, Royaume-Uni), la France est le pays où l’exposition à la pénibilité est la plus importante. La transformation du C3P en C2P est une catastrophe pour les fins de carrière dans certains métiers, renvoyant les victimes vers « la retraite anticipée pour incapacité permanente » dans des conditions financières plus défavorables.

Réunis en négociation interprofessionnelle depuis plusieurs mois, pour renforcer les moyens de la branche Accidents du travail/Maladies professionnelles (AT-MP) dans le dispositif de prévention des risques professionnels, les partenaires sociaux ont finalisé, le 15 mai 2023, un Accord national interprofessionnel (ANI). « Un consensus social réaffirmé par une prévention ambitieuse, une réparation améliorée et une gouvernance paritaire renforcée. »

La prévention, un axe fort

Face aux accidents graves et mortels, mieux identifier en amont les risques « ergonomiques, chimiques et biologiques, psychosociaux ou émergents et extérieurs ».
Mobiliser tous les acteurs de la prévention, mieux communiquer en direction du grand public et développer des actions dans les entreprises « en faveur de la protection des salariés » en s’appuyant sur des outils tels que le document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) en entreprise.
Alors que l’exposition aux facteurs de pénibilité dans le travail s’est intensifiée pour les travailleurs de première et deuxième lignes, s’investir contre l’usure professionnelle, la désinsertion professionnelle et pour le maintien dans l’emploi est devenu une priorité. Ces objectifs nécessitent, à la fois, une maîtrise des fonds et l’engagement de moyens supplémentaires – dont l’augmentation de 20 % du nombre d’agents spécialistes de la prévention ainsi que la mise en place de nouveaux outils numériques. Une enveloppe de 100 millions d’euros supplémentaires par an y sera consacrée. C’est aux partenaires sociaux que revient la définition des orientations du Fonds d’investissement dans la prévention de l’usure professionnelle (FIPU), créé par la loi du 14 avril dernier sur les retraites et financé par la branche.

La juste réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles

L’ANI garantit aux victimes une indemnisation « rapide, automatique et à un niveau adéquat ». La branche s’engage à mener une réflexion sur les dispositifs « incapacité » et « invalidité » qui répondent aujourd’hui à des logiques et des règles d’indemnisation différentes.
Certaines pathologies dues à l’activité professionnelle sont reconnues comme des maladies professionnelles. Les retraités sont concernés car ces maladies peuvent se manifester parfois très longtemps après que le travailleur a cessé d’exercer le travail incriminé.

([Danielle Rived

LA PRÉVENTION DES RISQUES Le Compte professionnel de prévention (C2P) reconnaît 6 critères de pénibilité au lieu de 10 dans le Compte personnel de la prévention et de la pénibilité (C3P). Les ordonnances travail de 2017 ont exclu du dispositif du C2P quatre facteurs de risque. Entre 2015 et 2017, 371 000 salariés ont été exposés à au moins l’un des quatre risques supprimés. Ils étaient, pour 55 % d’entre eux, exposés à la manutention de charges lourdes, 36 % aux postures pénibles, 20 % aux vibrations mécaniques et 18 % aux agents chimiques dangereux. Pour les hommes, les ouvriers du bâtiment, mécaniciens, routiers, livreurs, conducteurs d’engin de levage, manœuvres, manutentionnaires, etc. Pour les femmes, les vendeuses en ameublement ou en alimentation, magasinières, aides de cuisine, manutentionnaires, aides ménagères, aides-soignantes, etc.